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La contraception masculine, quelles solutions ?

La contraception masculine est un sujet important de la sexualité. Découvrez comment se protéger efficacement grâce aux différentes méthodes disponibles.
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Nous allons vous expliquer rapidement ce qu’est la contraception, car nous en entendons parler depuis fort longtemps. Il s’agit tout simplement de toutes les méthodes pouvant éviter une grossesse. De manière générale, lorsqu’on entend méthode de contraception, on pense de suite à la contraception féminine. Cependant, il ne faut pas oublier que la contraception masculine existe et se développe de plus en plus. 

Moyen de contraception masculine, ça existe !

On en entend moins parler que la féminine, mais la contraception masculine existe ! Certaines méthodes sont plus connues et répandues, alors que d’autres peinent à se faire un nom au grand public. Explications.

Quels sont les 4 moyens de contraception masculine ?

La méthode classique : le préservatif

Le préservatif masculin est la méthode de contraception la plus efficace et la plus diffusée. En effet, il permet à la fois la contraception pour éviter la grossesse, mais aussi protège contre les Infections Sexuellement Transmissibles (IST). Il s’agit du seul moyen connu, actuellement, pouvant allier ces deux fonctions. 

Le préservatif est cet outil en latex ou en polyuréthane qui se place sur le pénis lors de l’érection. Pour cela, il faut d’abord déposer le préservatif sur le sexe en érection avant de le dérouler tout le long jusqu’à la base. Évidemment, il existe plusieurs tailles qui permettent à chaque personne de trouver sa bonne taille et donc son confort optimal.

La vasectomie

Vous en avez peut-être entendu parler, cette méthode commence à bien se développer et à se faire connaître. On va quand même vous en faire une présentation : la vasectomie est une méthode de contraception considérée comme définitive. Il s’agit d’une opération où le chirurgien va bloquer les canaux transportant les spermatozoïdes venant des testicules. Donc, en conclusion, l’homme opéré aura toujours des érections et éjaculations sans pouvoir impliquer une possibilité de grossesse pendant le rapport sexuel. 

Comment cela se passe ?

Pour pouvoir planifier une vasectomie, il faut tout d’abord être majeur étant donné qu’il s’agit d’une opération irréversible. Après avoir pris rendez-vous avec votre médecin traitant, vous aurez un délai de réflexion de quatre mois avant de procéder à la suite de la procédure. Après ce délai, la suite est assez simple, vous pourrez programmer votre intervention chirurgicale, cependant si votre médecin ne souhaite pas effectuer l’acte lui-même, il doit vous recommander un autre praticien disponible pour cette opération.

L’intervention dure une dizaine de minutes et se déroule sous anesthésie locale ou générale dans de plus rares cas. Il se peut qu’en post-opératoire, il y ait quelques effets secondaires comme des douleurs, un saignement ou une infection, que très rarement dans les jours suivants. 

Attention ! Cette méthode de contraception n’est pas effective dès la fin de l’opération. En effet, il vous faudra attendre quelques mois, environ 3 à 4 mois, avant la stérilisation complète du patient. Pendant ce laps de temps, protégez-vous pour éviter tout désagrément. Après ce délai, faites un test de qualité du sperme pour vérifier que la production des spermatozoïdes s’est bien stoppée. 

Quel est le prix d'une vasectomie ?

C’est une bonne question, mais si vous souhaitez passer dans la table d’opération, n’ayez crainte il s’agit d’une petite intervention chirurgicale. Le coût de la vasectomie est d’environ 65€, ce qui reste abordable pour une méthode de contraception définitive. Cependant, il faut ajouter deux autres coûts : l’anesthésie et l’hospitalisation. Il y a peu de chances que cet argent sorte de votre porte-monnaie, car la vasectomie est remboursée par l’Assurance maladie.

Est-ce que la pilule pour homme existe ?

De nouvelles contraceptions masculines

Les trois solutions qui vont être présentées ci-dessous ne sont encore qu’à l’état de tests et de recherches. Aucun rapport ne fait état d’une efficacité parfaite concernant ces méthodes et ne sont donc pas diffusées et prescrites par les médecins. Aujourd’hui, seulement deux médecins prescrivent ces contraceptions : Jean-Claude Soufir et Roger Mieusset au CHU de Toulouse.

La contraception thermique : anneau ou Andro-switch ou slip chauffant

La contraception thermique est une méthode actuellement en expérimentation. Ces moyens fonctionnent de la même façon : la verge serait placée à l’intérieur de l’anneau au repos. De même pour la poche scrotale, autrement dit la poche sous les testicules que l’on viendrait tirer et glisser dans l’anneau. Étant donné que la poche est placée dans l’anneau, les testicules n’ont plus de place pour être présentes en dehors du corps et donc remonteraient sur le pubis.

Avec la chaleur, la production de spermatozoïdes serait bloquée empêchant donc la fécondité. L’infertilité serait donc temporaire, cependant il faut quelques prérequis pour que cela fonctionne : au minimum trois mois de pratique pour être en dessous du seuil de spermatozoïdes nécessaires à la fertilité (1 million par millilitre de sperme). Et pendant ces trois mois, le porter 7 jours sur 7 et au moins 15 heures par jour. Pour retrouver sa fertilité, le porteur devra retirer l’anneau et attendre trois mois afin que le cycle de production revienne à la normale.

La contraception hormonale

Nous allons aborder la contraception hormonale chez l’homme qui se présente sous trois formes : 

  • Pilule : bien connue chez la femme, la pilule contraceptive masculine commence à faire son entrée dans le spectre contraceptif de l’homme. Cela s’appliquerait d’une façon identique à la pilule féminine, à prendre à intervalle régulier.
  • Gel : encore une fois, cette méthode est encore en phase de test et moins développée que la pilule, mais elle permettrait de faire baisser le taux de spermatozoïdes présents dans le sperme. En réduisant drastiquement ce nombre, cela limiterait, voire annulerait, les possibilités de fécondation pendant l’acte sexuel. 
  • Injection : créée il y a très peu de temps, l’injection d’énanthate de testostérone serait aussi une solution pour faire baisser la production de spermatozoïdes. En effet, l’injection augmenterait le taux de testostérone dans le sang. Pour l’hypothalamus, cela serait le signe d’une production élevée de spermatozoïdes. Pour réduire ce taux important dans le sang, il baisserait alors la production. L’injection se fait une fois par semaine en intra musculaire profonde.

La contraception naturelle : le retrait

Il existe une dernière méthode appelée le retrait qui consiste à se retirer avant l’éjaculation. Néanmoins, cette technique n’est que très peu efficace. Les spermatozoïdes ne sont pas présents seulement dans le sperme, mais aussi dans le liquide pré séminal. Il suffit donc qu’un petit dépôt reste à la vulve pour l’éventualité d’une grossesse.

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