Il existe deux hémiplégies principales :
- L’hémiplégie spasmodique qui atteint les muscles qui vont devenir raides,
- L’hémiplégie flasque dont les muscles deviennent mous et faibles
Cette forme de paralysie existe sous différents degrés. Elle peut être partielle avec la possibilité d’exécuter quelques mouvements ou totale où aucun mouvement ne subsiste.
Cette paralysie d’un côté du corps est généralement due à un accident vasculaire cérébral, qui en est la cause la plus fréquente. Les autres pathologies pouvant causer la paralysie sont le traumatisme cérébral, la tumeur au cerveau ou encore une infection de type abcès cérébral.
Quels sont les symptômes de l’hémiplégie ?
L’hémiplégie provoque des difficultés à réaliser des mouvements et engendre des problèmes musculaires chez la personne atteinte. La gravité des symptômes va différer d’un patient à l’autre, et va dépendre du degré d’atteinte cérébrale.
Les symptômes de l’hémiplégie qui apparaissent le plus fréquemment :
- Des troubles de la marche,
- Des troubles d’équilibre,
- Une baisse ou une absence de motricité du côté atteint.
Une hémiplégie partielle diminue la motricité de la personne atteinte qui se retrouve dans l’incapacité de bouger certains membres du corps.
L’hémiplégie totale élimine toute possibilité de mouvement et de réflexes de la part de la personne victime de cette paralysie.
La paralysie peut également provoquer d’autres signes plus ou moins graves chez les personnes victimes comme :
- Des difficultés à communiquer,
- Des troubles visuels,
- Des troubles du comportement,
- Des crises d’épilepsie,
- Des difficultés de concentration et d’apprentissage.
Comment faire face à la paralysie ?
Dès l’apparition des symptômes évoqués, il est essentiel d’aller consulter un médecin qui selon les difficultés rencontrées par le patient, va établir le diagnostic de la forme d’hémiplégie associée. Des examens d’imagerie médicale comme un IRM ou un scanner permettront par la suite d’identifier la cause de cette paralysie en fonction des lésions au cerveau.
Il n’existe aucun traitement pour faire face à l’hémiplégie. L’unique traitement existant est relatif à la cause qui a provoqué cette paralysie, dans le but de faire diminuer les symptômes ou éviter une progression. Il est possible d’avoir recours à des injections qui vont venir traiter localement les symptômes.
Ensuite, il est important de prendre part à des séances de kinésithérapie pour améliorer la prise en charge de la paralysie. La rééducation va permettre d’éviter le risque d’aggravation de la maladie. Cette solution est particulièrement utilisée chez l’enfant, puisque la maladie touche près d’un nouveau-né sur 1000.
Vivre avec l’hémiplégie : l’aide à domicile
Tous les symptômes causés par l’hémiplégie empêchent les personnes atteintes de réaliser de simples gestes du quotidien. Les troubles moteurs, mais également les douleurs régulières dues à la paralysie peuvent provoquer chez les personnes des difficultés dans la réalisation des actes de la vie courante.
La toilette, l’habillage, les tâches domestiques deviennent alors compliqués pour les personnes hémiplégiques. Elles souffrent de perte d’autonomie qui réduit grandement leur indépendance au quotidien. De ce fait, elles nécessitent régulièrement un accompagnement dans la réalisation des tâches de la vie de tous les jours, comme l’entretien de leur logement, les déplacements (sorties et activités).
Certaines personnes peuvent faire appel à un proche aidant, pour les assister dans les gestes indispensables.
Il est également possible de faire appel à un intervenant professionnel qui va permettre le maintien à domicile des personnes hémiplégiques mais aussi assurer leur sécurité et leur sérénité à la maison.
Ces auxiliaires de vie ont le rôle de maintenir les personnes à leur domicile en proposant leur aide dans les gestes quotidiens comme le lever et le coucher, l’aide à la toilette, l’habillage ou encore la préparation des repas.
Cette aide humaine apportée permet également de faire bénéficier les personnes hémiplégiques de soutien moral et psychologique pour leur éviter l’isolement, et surtout la dépression.