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Dépistage du cancer du col de l’utérus en téléconsultation : c’est possible avec l’auto-prélèvement !

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Avec plus de 1000 décès par an en France, le cancer du col de l’utérus est le seul cancer dont le pronostic se dégrade. Son dépistage reposait jusqu’à présent sur la réalisation tous les trois ans à partir de 25 ans d’un frottis du col réalisable au cabinet d’un gynécologue. Or ce type de dépistage dont la sensibilité diagnostique est imparfaite n’est suivi que par 40% des femmes.  Les freins au dépistage par frottis sont nombreux, liés en partie aux “déserts médicaux” mais sont aussi économiques et culturels. Le refus de l’examen gynécologique est le motif le plus fréquent de non-participation.

Depuis mai 2022, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande de remplacer le classique frottis par la réalisation d’un prélèvement vaginal recherchant la présence du papillomavirus dans le vagin, pour les femmes de 30 à 65 ans. Le docteur Jacques PETER, Gynécologue au sein du Groupe AVEC, précise que “Ce prélèvement peut être effectué par un professionnel de santé ou encore par la femme elle-même par auto-prélèvement”. Le tube de prélèvement est inclus dans un kit spécial qui est ensuite envoyé par voie postale (enveloppe T non oblitérée) au laboratoire qui fera l’analyse.
 

Lorsque l’accès aux professionnels de santé est difficile, l’auto-prélèvement du papillomavirus est aujourd’hui une alternative fiable pour réaliser un dépistage du cancer du col de l’utérus entre 30 et 65 ans. Le geste est plus simple et s’est révélé aussi fiable que celui réalisé par un professionnel de santé.

En pratique, entre 25 et 30 ans le dépistage de ce cancer reste fondé sur la réalisation dès 25 ans de deux frottis avec un an d’intervalle, puis un autre trois ans après si le résultat des deux premiers est normal.

La nouveauté est que la HAS recommande que le test HPV remplace l’examen cytologique en dépistage pour les femmes entre 30 à 65 ans. Ce test s’avère nettement plus efficace pour réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus.

De plus, en cas de test négatif, ce qui concerne 85% des cas, la réalisation d’un nouveau test tous les cinq ans est suffisant et s’avère plus performant qu’un examen cytologique tous les trois ans.

Si le test est positif (présence de virus), il faut alors réaliser un frottis classique dont le résultat conditionne la surveillance ultérieure qui reste classique. Un frottis anormal nécessite une colposcopie avec souvent une biopsie du col.

Pour le docteur Jacques PETER
, “L’auto-prélèvement se montre ainsi particulièrement adapté pour les femmes de plus de 30 ans qui ne se font pas dépister régulièrement ou qui sont éloignées du système de soins et qui utilisent la téléconsultation”.

Pour répondre à l’ensemble de vos questions et vous accompagner, vous pouvez consulter en ligne un gynécologue sur avec.fr. Confortablement installé depuis chez vous, la téléconsultation, c’est aussi simple qu’une consultation en cabinet. À la fin de la téléconsultation, vous aurez la possibilité de retrouver vos documents (compte-rendu, ordonnance, attestation…) quelques minutes plus tard sur votre compte client Avec.

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