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Juin vert : ensemble contre le cancer du col de l’utérus !

juin vert cancer du col de l'utérus

Créé en 2010 par l’Institut national du cancer, Juin vert est le mois de prévention et de sensibilisation pour lutter contre le cancer du col de l’utérus. Juin vert est considéré comme “l’autre mois de dépistage des cancers féminins” en comparaison avec Octobre rose, qui est très médiatisé. Beaucoup plus récent, Juin vert est en revanche nettement moins connu du grand public. Pourtant, chaque année, 3.000 femmes développent un cancer du col de l’utérus et 1.000 femmes en meurent. Il est donc très important de sensibiliser et d’informer le plus grand nombre de femmes à cette maladie. C’est pourquoi, le Groupe AVEC et ses établissements se mobilisent une nouvelle fois pour une lutte commune. Grâce à la vaccination et au dépistage, le cancer du col de l’utérus peut être évité. Luttons ensemble pour prévenir l’apparition de ce cancer !

Qu’est-ce que le cancer du col de l’utérus ?

Le cancer du col de l’utérus survient dans la partie qui relie le corps de l’utérus au vagin. Il est principalement causé par une infection persistante d’un groupe de virus sexuellement transmissibles appelés papillomavirus humains (HPV). L’infection au HPV est courante dans le monde,puisque 80% des femmes sont infectées au moins une fois dans leur vie. Heureusement, le corps féminin a la capacité d’expulser le virus spontanément. Mais dans 10% des cas, le HPV reste plus longtemps et durablement dans la muqueuse du col utérin, ce qui peut entraîner des lésions précancéreuses qui peuvent ensuite se transformer en cancer.

Le cancer du col de l’utérus touche aujourd’hui en France 3.000 femmes chaque année, il est responsable de près de 1.000 décès par an. Pour réduire le nombre de cancers, le dépistage ainsi que la vaccination sont les moyens les plus sûrs. Plus le dépistage est réalisé tôt, en général entre 25 et 65 ans tous les trois ans, mieux le cancer du col de l’utérus se guérit.90% des cancers du col de l’utérus peuvent être évités s’ils sont détectés tôt.

Quels sont les premiers symptômes ?

Aux premiers stades de la maladie, les symptômes sont rarement existants. Ils apparaissent généralement après que la tumeur s’est développée dans les tissus et organes voisins. Il est important de noter que d’autres maladies peuvent provoquer les mêmes symptômes que le cancer du col de l’utérus.

Les symptômes ou bien les signes du cancer du col de l’utérus sont les suivants :

  • des saignements vaginaux anormaux entre les menstruations, à la suite de relations sexuelles, à la ménopause ;
  • des pertes vaginales anormales, abondantes, malodorantes ;
  • des menstruations qui sont inhabituellement longues et/ou abondantes ;
  • des saignements après une douche vaginale ou un examen pelvien ;
  • des douleurs pendant les relations sexuelles ;
  • des difficultés à uriner ou bien à aller à la selle ;
  • des fuites d’urine ou bien de selle par le vagin ;
  • des douleurs dans le bas du dos, la région pelvienne qui peuvent descendre le long des jambes ;
  • des jambes enflées ;
  • une perte d’appétit, une perte de poids ;
  • des essoufflements ;
  • des expectorations sanguinolentes ;
  • des douleurs aux os ou au thorax ;
  • de la fatigue.

Comment prévenir l’apparition du cancer du col de l’utérus ?

Comment attrape-t-on le cancer du col de l'utérus ?

Pour prévenir l’apparition du cancer du col de l’utérus par le papillomavirus, infection sexuellement transmissible, les autorités sanitaires recommandent la vaccination des filles âgées de 11 à 14 ans depuis 2007 et élargissent la couverture vaccinale aux jeunes garçons depuis janvier 2021.Le vaccin contre le papillomavirus (HPV) est accessible à tous et pris en charge par la Sécurité sociale. Mais il faut aussi prendre en compte le fait que la vaccination ne protège pas contre tous les HPV qui sont liés au cancer du col de l’utérus.

Le dépistage est aussi un autre moyen pour prévenir l’apparition d’un cancer du col de l’utérus. Par la détection de la présence d’anomalies dans les cellules au stade de lésion précoce ou bien la détection de la présence du papillomavirus, la maladie peut être repérée à temps. Attention, la présence de ce virus ne veut pas forcément dire qu’il y a un cancer, l’infection peut être bénigne et peut s’éliminer naturellement.

Il est aussi important de prendre en compte le fait que la vaccination ne protège pas contre tous les HPV qui sont liés au cancer du col de l’utérus. C’est pourquoi il est conseillé de se faire dépister tous les 3 ans à partir de 25 ans jusqu’à 65 ans. Ensemble, la vaccination ainsi que le dépistage offrent la meilleure défense pour lutter contre le cancer du col de l’utérus.

Le Programme national de dépistage du cancer du col de l’utérus

Le Programme national de dépistage du cancer du col de l’utérus, organisé par les autorités de la santé publique, a été lancé en 2018.

Les objectifs de ce programme de dépistage sont de réduire le nombre de cancers du col de l’utérus et la mortalité associée à ce cancer, et d’améliorer l’information et la qualité du suivi ou des soins. Il garantit à toutes les femmes, partout en France, un accès égal au dépistage du cancer du col de l’utérus. Le dépistage s’appuie sur certains professionnels de santé qui assurent le suivi gynécologique des femmes concernées tels que les gynécologues, les médecins traitants et les sages-femmes.

Si vous avez effectué des dépistages du cancer du col de l’utérus aux intervalles recommandés, c’est-à-dire au cours des trois à cinq dernières années en fonction de votre âge, rien n’a changé. Lors de votre prochain dépistage, votre professionnel de la santé vous informera de la transmission de vos résultats au Centre régional de coordination du dépistage du cancer (CRCDC) qui effectue et évalue le dépistage du cancer du col de l’utérus.

En revanche, si vous n’avez pas effectué de dépistage dans les intervalles recommandés, vous recevrez un courrier provenant de votre centre régional de coordination des dépistages des cancers vous invitant à réaliser un test de dépistage chez votre gynécologue, médecin généraliste ou sage-femme. Vous êtes, bien entendu, libre d’accepter ou non cette invitation au dépistage. Mais il est fortement recommandé de l’effectuer.

Si vous acceptez cette invitation, n’oubliez pas de la montrer à votre médecin ou à votre sage-femme si vous voulez vous faire dépister. Le dépistage par cytologie ou test HPV est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie sans frais initiaux. La consultation avec votre professionnel de santé sera normalement prise en charge par votre caisse d’assurance maladie et votre complémentaire santé.

Afin de vous faire dépister à l’occasion de Juin Vert, nous vous invitons à prendre rendez-vous avec un professionnel de santé.

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